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Promeg fait évoluer ses outils d’EAD et son planning d’atelier

ZERPROS Publié le 24/04/2023

Par Romain Thirion

https://auto.zepros.fr/carrossiers/promeg-fait-evoluer-ses-outils-ead-son-planning-atelier


Jean-François Lafaye et Promeg ont exposé leur savoir-faire au Salon des professionnels de la Carrosserie et de l'Après-vente de Bordeaux, les 16 et 17 mars derniers.(2023)


L’entreprise fondée par Jean-François Lafaye a ajouté un panneau malin à sa mallette d’EAD et promet de réduire la durée d’immobilisation des véhicules à réparer.

Promeg, ce sont principalement deux produits, mis en avant lors du Salon des professionnels de la Carrosserie et de l’Après-vente à Bordeaux, les 16 et 17 mars derniers. D’abord, une mallette d’EAD (lire Zepros Après-Vente Carrosserie n°20) qui vient d’évoluer en EAD Pro et s’accompagne d’un panneau à roulettes inspiré du quotidien des débosseleurs. Un panneau blanc à rayures noires positionné verticalement qui, rapproché de la pièce de carrosserie endommagée, permet de mieux visualiser les déformations lors d’une photo-expertise. Et de caractériser davantage la profondeur des bosses.

« Nous sommes tous les jours dans les ateliers et cela fait notre force. Le simple fait d’utiliser le panneau d’EAD Pro permet de passer d’un simple lustrage à une prestation tarifée au T2 sur une seule et même bosse », affirme Jean-François Lafaye, fondateur et gérant de Promeg. D’où l’argument commercial d’EAD Pro : "Offrez une bonne vue à vos experts". Car, comme son nom l’indique, EAD Pro est dédié à l’expertise à distance. Des experts qui, une fois bien renseignés par le reflet du panneau et les indications données par les divers outils de mesure et de fléchage de la mallette, peuvent chiffrer de manière beaucoup plus fine et réaliste les dommages à réparer.

Le panneau EAD Pro de Promeg permet de mieux qualifier les dommages superficiels dans le cadre de la photo-expertise.


Renta-Soft toujours plus rentable

L’autre solution-phare de Promeg, le logiciel de planning de charge d’atelier Renta-Soft (lire Zepros Après-Vente Carrosserie n°19), a elle aussi évolué. Et proposera très prochainement une approche disruptive de la réception des véhicules choqués mais roulants. « L’idée, via la réception active du véhicule, est d’apporter plus de visibilité à l’apporteur d’affaires dans son suivi de chantiers à distance, ainsi que d’optimiser la durée d’utilisation des véhicules de remplacement », détaille Jean-François Lafaye. Oui, mais comment ? En démontant dès l’arrivée du véhicule pour constater l’étendue des dommages et savoir véritablement quelles pièces commander.

« La pénurie de certaines pièces détachées est en train de causer un décalage financier dans les entreprises et l’idée derrière la dernière évolution de Renta-Soft est de ne faire entrer à l’atelier que les véhicules que l’on est certain de pouvoir finir. Afin de ramener le temps d’immobilisation à une durée réelle et mesurable », ajoute le dirigeant. Car d’après l’étude menée par Promeg auprès de ses clients, plus de 60 % des dossiers faisaient face à des approvisionnements en pièces de rechange décalés de huit jours à plus de six mois, rendant les délais de restitution du véhicule du donneur d’ordres beaucoup plus difficiles à tenir.

Perdre un peu pour gagner beaucoup


En outre, le temps de prêt du véhicule de remplacement est considérablement augmenté par ces difficultés d’approvisionnement. Ce qui le soumet à un kilométrage plus important et à une usure plus élevée dans une période où les VN sont plus chers à l’achat que jamais. Par ailleurs, le déplacement du véhicule, des outils et des hommes si les travaux ne sont pas possibles dans l’immédiat car retardés par une pièce manquante représente un nombre d’heures non quantifiées, donc non valorisées.

Cela implique de casser certains automatismes et certaines traditions, comme celle de l’expertise sans démontage. « L’erreur commune du carrossier est de penser qu’il a du travail parce que son atelier est plein, mais l’important est d’assurer une rotation rapide des véhicules. Nous proposons donc de démonter, même dans des cas d’EAD, afin de tout voir et si le véhicule est roulant et que la pièce n’est pas disponible dans des délais raisonnables, le véhicule repart avec le client ! », insiste Jean-François Lafaye. Certes, démonter représente pour le réparateur une heure de perdue mais qu’il peut regagner rapidement en réduisant les délais d’immobilisation, la durée du prêt d’un VR, et cela diminue la pénalité financière sur chaque dossier. La trésorerie s’en ressent. Une vraie promesse client, donc.


[Vidéo] Planifier l’activité en atelier avec Rentasoft

FABIO CROCCO

Publié le 13/10/2021 à 10h33

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Rentasoft est actuellement utilisé par une quarantaine de carrosseries.

© Promeg

La gestion de l’activité de production en carrosserie reste compliquée. Pour accompagner les chefs d’atelier dans l’optimisation de la productivité, il existe des outils de planification à l'image de celui proposé par Promeg

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Coach en carrosserie au sein de l’entreprise Promeg, dont il est le gérant, Jean-François Lafaye accompagne les professionnels dans le pilotage de leur atelier. Pour ce faire, il propose, depuis 2012, une solution de planification de la charge en atelier nommée Rentasoft. Ce logiciel est actuellement utilisé par une quarantaine de carrosseries. Selon son concepteur, ce planning est l’outil le plus abouti concernant la planification et le suivi des chantiers carrosserie avec un impact sur la productivité supérieur à 20 %.


« La gestion d’une carrosserie nécessite des fonctions particulières qui ne sont pas toujours intégrées ou pas adaptés dans des logiciels existants. Rentasoft est un logiciel d’organisation créé pour et par les professionnels. Nous nous sommes adaptés à leurs besoins et attentes pour le mettre au point. Sa pertinence, sa simplicité d’utilisation et son efficacité en font son succès », commente Jean-François Lafaye.


Selon le coach, en moyenne, 18 % du temps productif est perdu dans un atelier de carrosserie, dans la mesure où il est difficile de gérer différents intervenants sur un même chantier. « Sans véritable pilotage, les chefs d'ateliers passent la majeure partie de leur temps à gérer l'urgent, décaler des chantiers et perdre le contrôle de la rentabilité » estime le gérant.

Les objectifs de Rentasoft sont nombreux : améliorer et uniformiser les processus de réception des clients ; optimiser la gestion et la synchronisation des plannings ; apprendre à mieux gérer et manager les équipes ; mieux organiser l’atelier ; accroître la productivité ; compresser les coûts pour plus de rentabilité.


Rentasoft est le fruit de plus de 10 ans de travail dans les ateliers. Ce sont les utilisateurs qui font évoluer l'outil. Son principal atout est de permettre au responsable atelier d’avoir une visibilité globale sur la charge de travail. Il peut ainsi facilement intervenir, réorganiser et suivre l'évolution des interventions.


L’outil est à la fois simple et convivial et comporte de nombreux graphiques et couleurs. Il offre une planification simplifiée des chantiers ; un suivi en temps réel de l’activité des compagnons et des dossiers ; une analyse des temps passés par rapport aux temps experts ; une information généralisée sur le suivi des commandes pièces détachées ; une information directe au bureau sur les éventuels retards ce qui permet si besoin de renégocier ces temps en cours de chantier et non au moment de la facturation et d’informer rapidement le client sur la date de livraison décalée…



« De nouvelles fonctions sont en cours de développement afin de fournir à nos clients utilisateurs plus de confort et de solutions. Notre objectif est de proposer un logiciel le plus complet possible tout en restant très facile d’utilisation et de lecture. Sans prétention, nos clients considèrent que nous avons le meilleur planning de charge du marché, parce que nous avons su répondre avec beaucoup d’attention à leurs attentes et comptons bien continuer en ce sens », conclut Jean-François Lafaye

 

CarrosserieRessources Humaines

Interview de Jean François Lafaye de PROMEG

1 octobre 2018

En carrosserie les bonnes méthodes génèrent confort et performance

Chez Carrosseriejob.fr, nous entendons régulièrement les chefs d’entreprises dire : les métiers de carrossiers et peintres automobile n’attirent plus les jeunes – Il est difficile de recruter – il y a un problème de savoir-être chez certains salariés…Si tout ceci est sans doute vrai, il existe pourtant (et heureusement surtout) des carrosseries où les effectifs sont au complet et où les compagnons restent plus de 6 mois. Les sollicitations extérieures de recruteurs étant de plus en plus nombreuses et les possibilités d’évolutions assez faibles (car il s’agit d’un secteur d’activité constitué principalement de petites structures), nous nous sommes demandé comment une carrosserie indépendante pouvait garder, challenger et faire progresser ses équipes.

Pour répondre à nos questions, nous avons interrogé Jean-François Lafaye, fondateur et dirigeant du cabinet d’audit spécialisé Promeg (Fournisseur de solutions expert en Carrosserie).


Carrosseriejob.fr : Pouvez vous nous présenter votre parcours professionnel et votre société ?

Jean-François Lafaye : Je suis carrossier de formation. J’ai occupé par le passé des postes de responsable commercial pour du matériel de carrosserie chez CAR-O-Liner, Wienmann ou Symach les robots de séchage. J’ai également travaillé pour SOBECAR où j’ai appris la gestion des heures avec AUTOPLAN et les outils d’organisation atelier. Je suis aussi passé par Porzelack qui est spécialisé dans de la compression des coûts de lavage après réparation.

Après avoir passé de nombreuses années dans les ateliers, à écouter les problèmes de mes clients professionnels (sur la gestion de leurs charges, leur organisation, la rentabilité, le choix des fournisseurs, la gestion du personnel, etc..), je me suis décidé à créer ma société PROMEG pour proposer aux carrossiers de les aider dans la compression des coûts et la maitrise de leurs marges.


CJ : Que pensez-vous des difficultés de recrutement actuellement dans le domaine de la carrosserie ?

JFL : Nous avons négligé la formation des jeunes depuis 20 ans. La filière n’attire plus, les centres de formation sont vides. Il ne peut pas y avoir de miracles. La conséquence directe est simple et sans appel : il y a une pénurie importante de main-d’œuvre qualifiée…


CJ : Une fois son équipe constituée, est-il facile de la diriger aujourd’hui ? Le niveau de compétences est-il bon ? Et le comportement ? 

JFL : Nous sommes dans un secteur d’activité où beaucoup des chefs d’entreprises actuels sont les successeurs de leurs parents avec des méthodes à l’ancienne. Il y a des carences en termes de méthodologie, de vision stratégique et de management dans beaucoup d’établissements.

Manager c’est savoir faire avancer son équipe pour l’amener à un certain résultat. En carrosserie peu d’entreprises se fixent des objectifs et des règles précises. Le métier de manageur ne s’improvise pas, il s’apprend, surtout en ce moment car beaucoup de choses ont changé ces dernières années avec les évolutions technologiques, de l’outillage, des produits ou l’apparition du web et des outils informatiques.

Au-delà du niveau de compétences et du comportement des compagnons, les difficultés actuelles les plus répandues dans les ateliers sont plus liées à un manque de communication entre le front office et le back office. Chacun travaille dans son coin et il n’y a pas de fil conducteur entre les 2. Résultat : il y a une vraie défiance des salariés vis-à-vis de leurs patrons et inversement…Je constate qu’une lassitude s’est installée dans les ateliers. Cela entraine une baisse de la motivation.


CJ : Faut-il envisager de compléter la formation et les compétences des équipes ? Si oui comment ?

JFL : Il est évident que nous devons maintenir nos équipes au top pour assurer un service de qualité aux clients. Cela permet aussi de valoriser les compagnons, tout en valorisant son entreprise.

Personnellement je suis à la recherche permanente des dernières innovations car tout change à vitesse grand V. Malheureusement les informations n’arrivent pas convenablement dans les entreprises. Nous avons un problème de communication avec les fabricants de voitures, de matériel et de produits. Un exemple : lorsqu’on demande à quoi sert une infra rouge, très peu de personnes connaissent sa vraie utilité.

J’ai l’intention de proposer à plusieurs fabricants de monter des formations approfondies avec suivi, dans l’objectif de d’améliorer à la fois la qualité de travail et la rentabilité des entreprises. Les bonnes méthodes génèrent confort et performance.


CJ : Vu que les compagnons évoluent souvent dans des petites équipes avec finalement peu de possibilités d’évolutions, comment peut-on les motiver, les « challenger », éviter la monotonie…et les garder sans se ruiner ?

JFL : Depuis dix ans maintenant dans mes missions, avec l’accord du chef d’entreprise, j’implique tout le monde dans les actions à mener pour faire évoluer les ateliers.

Une carrosserie c’est comme une écurie de F1, le pilote ne peut pas gagner seul des courses. Il gagnera uniquement si tout le monde est avec lui.

Cela permet aussi de valoriser et fidéliser les gens. On peut monter des challenges ensemble, les mesurer et récompenser de diverses façons.


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